Les résultats tant attendus de l’audit du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADEC) pour l’année 2023 ont été rendus publics ce samedi 14 juin 2025 par la Commission Nationale des Finances Locales (Conafil). Un document qui, à première vue, pourrait sembler une simple évaluation technique, mais qui, en réalité, dévoile une fois de plus les dessous parfois bien mystérieux de la gouvernance locale au Bénin.
Ce rapport, qui mesure l’efficacité de la gestion des ressources par les communes pour améliorer l’accès aux services sociaux de base et valoriser les potentialités économiques, place la ville de Ouidah à la 42e position sur 77 communes, avec une note de 78,63. Un résultat qui, tout en étant relativement moyen, n’interpelle pas moins lorsque l’on sait qu’ici, c’est la commune du chef de l’Etat dont la gestion est confiée à Christian Houétchénou.
Ouidah, la ville emblématique, celle qui doit représenter la grandeur de la gouvernance locale sous le leadership du chef d’État Patrice Talon, se retrouve donc à la 42e place, ni plus ni moins. Un classement qui pourrait faire sourire si l’on n’y voyait pas la véritable portée de la démarche : une évaluation qui pourrait tout aussi bien refléter l’effort ou le laisser-aller, selon l’angle d’analyse. Qu’est-ce qui a réellement fonctionné ? Qu’est-ce qui a échoué ? Et surtout, qui a vraiment tiré profit de cette gestion ? C’est le président Patrice Talon qui lors du séminaire national sur la décentralisation a vu juste en insistant sur la professionnalisation des communes et la clarification des rôles entre élus et exécutifs communaux.
Les questions fusent : 42ème, est-ce effectivement une victoire de la bonne gouvernance ? A quel moment Christian Houétchénou pourra informer les populations de ce rang qu’il a fait occuper à Ouidah ? Qu’est-ce qui n’a pas marché dans la gestion de Ouidah pour qu’elle ait manqué d’occuper une bonne place ? Le classement révèle-t-il enfin la vérité sur la gestion financière, la transparence et la capacité à réaliser des projets structurants dans la ville du chef de l’Etat ? Ou ces chiffres sont-ils tout simplement le reflet d’un simple exercice administratif, un coup de pouce ici, un petit coup de pouce là ?
Et que dire du rôle du maire Christian Houétchénou dans ce classement ? Peut-on encore parler d’un leadership efficace quand sa ville, pourtant porteuse d’un potentiel certain, ne figure qu’à la 42e place ? La gestion à Ouidah est-elle aussi exemplaire qu’on veut le faire croire, ou le classement n’est-il qu’un miroir déformant de réalités plus sombres ? La note de 78,63 n’est-elle qu’un indice d’une gouvernance en demi-teinte, ou cache-t-elle des enjeux plus profonds ?
Les dessous de cette gouvernance seront révélés inéluctablement dans les prochains jours. La démarche de Repères Impacts, qui a saisi le Secrétaire Exécutif de la mairie de Ouidah pour consulter les documents de planification et de budget, n’est qu’un prélude. La vérité, celle qui se cache derrière les chiffres, ne tardera pas à faire surface. Les résultats du rapport de la Conafil ne sont qu’un premier indice, un indice dont la lecture critique et ironique ne manquera pas de faire trembler.
Ce classement n’est pas qu’un simple bilan. C’est un miroir, une loupe, une clé pour comprendre ce qui se trame derrière la façade de la gestion locale. La question demeure : pourquoi Ouidah, la ville du chef de l’Etat en exercice Patrice Talon doit se retrouver 42ème ? Le classement de Ouidah à la 42e position sur 77 communes avec une note de 78,63 soulève de nombreuses interrogations quant à la gestion locale de cette ville historique. Plusieurs éléments peuvent être analysés pour mieux comprendre cette situation. Cela peut signifier que, malgré une certaine reconnaissance officielle, la gouvernance à Ouidah n’atteint pas encore les standards d’efficacité et de transparence attendus dans le cadre des réformes engagées par le chef de l’Etat Patrice Talon. Et pourtant, il aime si tant cette ville et aura tout donné pour sa transformation…
Les questions sur la gestion réelle des ressources, la transparence dans l’utilisation des fonds et la mise en œuvre des projets sociaux restent ouvertes. La note pourrait cacher des failles dans la gestion des finances, ou une mise en œuvre incomplète des initiatives locales, voire une difficulté à mobiliser efficacement les ressources disponibles. Que servira désormais Christian Houétchénou pour défendre ce bilan officiel de l’année 2023 à ses frères et sœurs de la Diaspora ?
Ce classement démontre que certains territoires, comme Ouidah, ont encore du chemin à faire pour incarner l’image de professionnalisation des communes que souhaite le chef de l’Etat Patrice Talon. A l’analyse, ce classement pourrait révéler des disparités dans la mise en œuvre des réformes ou des résistances au changement. Les prochains jours seront décisifs. La volonté de révéler la vérité derrière ces chiffres permettra de juger de la crédibilité de ce qui se joue à la mairie de Ouidah.
Une chose est sûre : les jours à venir seront décisifs. La transparence, la sincérité et la responsabilité seront mises à l’épreuve. Et Repères Impacts, avec son regard critique et sa plume acérée, s’apprête à révéler ce que d’autres préfèrent peut-être garder secret. La vérité sur la gouvernance à Ouidah, et plus largement dans tout le Bénin, ne tardera pas à éclater. La seule question qui reste : sommes-nous prêts à la regarder en face ?
L’occasion est donnée à chaque fille et chaque fils de Ouidah de s’impliquer dans la gestion de la commune. Il est temps d’agir pour sauver Ouidah. CLASSEMENT-DES-COMMUNES_AUDIT-FADEC-2023- OUDAH 42e
Salle de Presse – Repères Impacts