Nous avons l’honneur et le privilège de vous présenter une figure exceptionnelle dont le parcours remarquable incarne la force, la détermination et l’espoir d’une Afrique en pleine renaissance. Madame Sandrine S. C. MEDAGBE, une femme dont la vision éclairée et l’engagement sincère façonnent les horizons de notre continent, se dévoile aujourd’hui dans une interview exclusive. À travers ses mots, c’est toute une génération qui puise la motivation de croire en un avenir meilleur, porté par la sagesse et la détermination d’une femme d’exception dont le destin s’inscrit résolument dans la construction d’un avenir prospère pour l’Afrique. Son parcours, riche de défis relevés et de succès conquis, témoigne de la puissance de la résilience, de l’ambition saine et de l’amour profond pour sa terre natale.
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE incarne cette nouvelle ère de leaders africains qui, forts de leurs valeurs familiales et de leur foi en leur continent, œuvrent avec passion pour faire rayonner l’Afrique sur la scène mondiale. Son engagement, sa vision et sa détermination à voir l’Afrique prospérer sont une source d’inspiration pour les générations présentes et futures. Son histoire, empreinte d’humanisme et de persévérance, est un véritable appel à l’action, à l’innovation et à l’amour du pays, pour bâtir un continent où chaque rêve devient possible.
Cette interview est bien plus qu’un témoignage : c’est un message d’espoir, une promesse d’avenir. Madame Sandrine S. C. MEDAGBE s’inscrit déjà dans le cercle des grandes figures qui, d’ici 2050, auront tracé les contours d’une Afrique forte, unie et innovante. Son parcours exceptionnel, empreint de noblesse et de détermination, mérite d’être connu et célébré comme un précieux héritage pour toute une génération.
Parlez-nous de vous : parcours, passions et motivations
- Comment avez-vous décidé de faire des études en génie civil ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans ce domaine ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Au départ, mon objectif était de me spécialiser en médecine. Toutefois, l’influence de mon père, entrepreneur en génie civil de 1970 à 1996, a suscité chez moi une grande passion pour ce domaine. En hommage à son parcours, j’ai décidé de m’orienter vers le génie civil. J’ai obtenu ma licence professionnelle à l’ancien Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Lokossa entre 2005 et 2008, avant de poursuivre mes études d’ingénieur à l’École Nationale des Ingénieurs (ENI) de Bamako, au Mali.
- Quelles ont été pour vous les étapes clés de votre carrière en tant qu’ingénieur dans le bâtiment et les travaux publics ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : La première étape de ma carrière a été marquée par l’apprentissage du métier à travers des stages, où j’ai exercé les fonctions de technicien et d’ingénieur en génie civil, durant mon cursus universitaire. Une fois diplômé, j’ai eu l’opportunité de travailler en tant qu’assistant chef de projet et superviseur de site. Sous l’encadrement de chefs de projet expérimentés, j’ai acquis des compétences pratiques et approfondies dans le domaine. De plus, ma participation à divers projets m’a permis de développer des aptitudes en gestion, contrôle, élaboration et vérification de dossiers d’exécution ainsi que le suivi de chantier.
- Vous avez travaillé dans plusieurs pays d’Afrique. Qu’est-ce que cette expérience vous a appris ou changé dans votre façon de voir votre métier ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Mes expériences professionnelles m’ont permis de travailler dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, au Mali, au Ghana et en Côte d’Ivoire. J’ai ainsi été exposé à diverses approches dans la mise en œuvre des projets et familiarisé avec différents types de matériaux et équipements. Par exemple, les fosses coraxel, utilisées au Ghana depuis plus longtemps qu’au Bénin, ont présenté une opportunité d’application pratique lorsque j’ai participé à un projet au Bénin, où mes expériences passées ont été utiles.
- Quelles compétences ou qualités avez-vous développées en voyageant et en travaillant à l’étranger ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Mes expériences à l’étranger m’ont permis de développer un sens aigu de la rigueur et une recherche constante de l’excellence. À l’étranger, chaque action commis, représente sa nation et influence la perception qu’ont les autres d’un pays entier. Par conséquent, il est impératif d’agir avec diligence pour offrir des opportunités aux compatriotes qui viendront après nous dans ce pays.
- Vous avez aussi la certification Prince2 Foundation. En quoi cela a-t-il été important pour vous dans la gestion de vos projets ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Votre connaissance de mon parcours est notable. En effet, j’ai obtenu la certification PRINCE2, qui a solidement ancré ma compréhension des bases de la gestion de projet. Cette certification a été importante pour moi, car elle m’a donné la capacité de prévoir les actions nécessaires dans diverses situations de gestion de projet. À l’avenir, je compte enrichir mes compétences avec d’autres certifications en gestion.
Parlez de votre famille et de ce qui vous tient à cœur
- Quelles valeurs familiales vous ont toujours guidé dans votre vie et votre travail ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Le respect, l’amour, le pardon, le partage, l’honnêteté et la résilience sont les valeurs fondamentales qui ont façonné ma vie. Transmise par mes parents, je m’efforce de les transmettre à mes enfants, en ajoutant l’excellence et la crainte de Dieu.
- Comment arrivez-vous à équilibrer vie de famille et carrière, surtout avec un parcours aussi international ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Je reconnais que cela représente un défi considérable, mais une bonne organisation permet d’y faire face efficacement. Cependant, j’encourage mes jeunes frères et sœurs à toujours donner la priorité à la famille.
- Y a-t-il des membres de votre famille ou des expériences qui vous ont particulièrement inspirée dans votre parcours ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Dans les périodes difficiles, je me remémore toujours le conseil de ma mère : « Tout est pour un temps », ce qui constitue un rappel de sa résilience et m’inspire énormément.
L’approche sereine de mon époux face aux situations complexes et sa capacité à analyser calmement pour trouver des solutions appropriées sont également une source d’inspiration.
J’ai beaucoup de respect pour le père de mon époux, qui offre toujours des paroles bienveillantes ou des solutions réfléchies qu’importe le défi.
Enfin, j’apprécie le soutien de mes frères et sœurs, dont les expériences partagées ont contribué à mon développement et à ma maturité précoce (je suis la benjamine :😊).
- Comment votre famille vit-elle votre engagement professionnel et votre rêve pour l’Afrique ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Mon époux est celui qui subit le plus l’impact de mon engagement professionnel, cependant, il fait toujours preuve de compréhension et de soutien dans toutes mes décisions. Je souhaite lui exprimer ma gratitude pour son appui constant.
- Si vous aviez un message à transmettre aux jeunes, et surtout aux jeunes filles africaines, qu’aimeriez-vous leur dire ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : À mes jeunes frères et sœurs : ayez des ambitions sans limites. Aucun rêve n’est trop grand. Avec une vision claire, un engagement total et de la rigueur, tout est possible. Chérissez vos rêves et poursuivez-les avec détermination.
Vos rêves et votre vision pour l’Afrique
- Selon vous, quels sont les plus grands défis pour la construction et le développement en Afrique ? Et comment peut-on les relever ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : L’Afrique fait face à un déficit significatif en infrastructures de qualité, nécessitant des développements importants. De plus, le financement des projets constitue un obstacle majeur. Les impacts du changement climatique, tels que les inondations et les sécheresses qui affectent le continent, posent également des défis considérables.
- Quel est votre rêve pour l’Afrique en matière d’infrastructures et de développement durable ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Je rêve que l’Afrique soit en mesure de mobiliser les fonds nécessaires pour construire des infrastructures de qualité, développer une autonomie industrielle et adopter des pratiques de développement durable à tous les niveaux.
- Comment pensez-vous que votre expérience peut aider votre pays et le continent à avancer ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : En tant qu’ingénieur en génie civil ayant travaillé sur plusieurs projets, je considère que mon expérience peut apporter une valeur ajoutée à la mise en œuvre de projets de grande envergure. Cela contribuerait à améliorer la qualité de vie des citoyens et à stimuler la croissance économique.
- Avez-vous des projets ou des idées pour encourager la jeunesse africaine à s’intéresser au génie civil et à la construction ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Dans un futur proche, je prévois de mettre en place des unités de sensibilisation et d’orientation. En collaboration avec les entreprises du secteur du BTP, nous envisageons également d’organiser des stages d’immersion d’un mois. Ces initiatives permettront aux collégiens de découvrir le domaine du génie civil et de la construction dès leur jeune âge. L’objectif est de susciter leur intérêt pour ces métiers et de les préparer à devenir des acteurs du développement de leur pays.
- Pour finir, que souhaitez-vous laisser comme héritage à votre famille, à votre pays et à toute l’Afrique ?
Madame Sandrine S. C. MEDAGBE : Je souhaite laisser en héritage :
- À ma famille : la transmission des valeurs.
- À mon pays : une contribution positive à son développement.
- Au continent Africain : la promotion de la cohésion et la solidarité pour un développement durable et dans l’unité.
Entretien exclusif conduit par le Fondateur de Repères Impacts
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