Dans un monde en perpétuelle mutation où la mode semble parfois se réduire à une course effrénée aux tendances éphémères et à une célébration de la nudité, il est précieux de retrouver la voix d’une femme qui, avec nostalgie et dignité, exhorte à la préservation des valeurs vestimentaires d’antan. Me. Judith Amandine Goude-Djessin, avocate chevronnée, arbitre au Tribunal Arbitral de l’IHF, et formatrice certifiée INTERPOL, nous invite à une réflexion profonde sur l’importance de l’élégance, de la tradition et du respect de soi à travers le prisme de ses souvenirs et de ses témoignages.

Sur son statut WhatsApp, cette femme de loi d’exception a partagé une description empreinte de tendresse et de nostalgie : celle d’un style vestimentaire rétro, imprégné d’une élégance qui semble aujourd’hui révolue. Elle évoque ses cheveux nattés, appelés « Hominda », ornés d’une antenne pour « mieux capter le réseau », comme un symbole de l’ingéniosité et de la créativité de nos aïeules. Elle évoque également un petit sac en cuir, hérité de sa défunte mère, véritable trésor familial chargé d’histoires et de souvenirs, symbolisant la transmission de valeurs et de dignité.

Les images qu’elle dépeint ne s’arrêtent pas là : de grosses boucles d’oreilles « Beyrouth » qui illuminent le visage, aux chaussures hautes de l’époque, témoignant d’un goût sûr et d’une volonté de se présenter avec distinction. La touche finale, qui captivait alors tous les regards, réside dans ces lunettes portées avec fierté, que l’on pouvait porter de face ou glisser au milieu de l’habit pour en faire un accessoire mystérieux et séduisant. Son récit dépeint une époque où le regard, la tenue et la posture véhiculaient une image de respect et d’admiration mutuelle, capable de faire chavirer le cœur de nos pères.

Me. Judith Amandine Goude-Djessin, à travers ses mots, nous rappelle que l’élégance vestimentaire n’est pas qu’une question de superficialité, mais un véritable langage de respect de soi et des autres. Elle regrette que la société actuelle semble avoir abandonné ces valeurs, laissant place à la nudité gratuite et à une mode souvent dénuée de substance. Pour elle, il est temps de « retourner à ces bonnes habitudes vestimentaires » qui, en leur temps, incarnaient la dignité, la pudeur et la fierté d’être soi. Son témoignage, illustré par des images évocatrices, transporte à une époque où chaque vêtement, chaque accessoire, était choisi avec soin et respect. C’est un voyage dans le temps, une invitation à redécouvrir l’élégance intemporelle qui forgeait le caractère et la personnalité, et qui continue d’incarner la véritable beauté.

Au-delà de ses qualités d’avocate, Me. Judith Amandine Goude-Djessin se présente ici comme une gardienne de la mémoire collective, consciente du rôle que joue la mode dans la construction de l’identité. Son engagement dans le domaine juridique, notamment en tant qu’arbitre et formatrice, témoigne de son sérieux et de sa volonté de faire respecter les valeurs fondamentales, y compris celles qui touchent à la manière dont nous nous présentons au monde.

Me. Judith Amandine Goude-Djessin nous invite à faire revivre l’élégance d’antan, à honorer la mémoire de nos ancêtres et à porter haut les couleurs d’un style qui reflète la grandeur d’âme et la noblesse de notre culture. Car, comme elle le souligne, « la véritable beauté réside dans la simplicité et la dignité que l’on porte en soi, à travers le vêtement comme dans la vie ».

Hugues Hector ZOGO

Share.

Laisser une réponse

error: Content is protected !!
Exit mobile version